Seul sur un podium de deux mètres sur deux, Arthur Perole investit cet endroit de générosité pure où corps et vibration des émotions ne font qu’un. Il s’immerge dans les propositions musicales de Marcos Vivaldi qui distille chansons d’amour, italo disco, new beat ou extraits d’interviews. Vêtu d’un simple débardeur à paillettes ou d’un manteau de fourrure, notre danseur romantique oscille entre sensualité, saccades, ralentis angoissés et besoin de tendresse. Cette célébration personnelle repose sur un mouvement permanent de gestes onduleux et intimes, qui donnent l’impression qu’il valse littéralement avec nos rêves, nos peurs et frustrations corporelles. Son travail des états de corps en métamorphoses successives focalise l’attention sur des isolations (visage, morphing, ralenti), invitant à un voyage dans son intériorité. La relation nouée avec les spectateur·rices déploie un imaginaire qui touche ainsi la complexité des êtres, la construction d’identités multiples et l’ambivalence des sentiments.
À l’âge de 3 ans, Arthur Perole met les deux pieds d’un coup dans l’univers artistique : le premier dans la danse, l’autre dans le cirque. Il mène ces deux arts de front pendant 13 ans, alliant gala de danse de fin d’année et parade de cirque au marché du village, tous les dimanches. Naît un attrait particulier pour la force de rassemblement et de rencontre de la culture. C’est finalement la danse qu’il choisit en intégrant le Conservatoire national supérieur de Musique et de Danse de Paris. Il participe aux créations d’Edmond Russo / Shlomi Tuizer, Cristiana Morganti. Avec le Junior Ballet, il danse Noces d’Angelin Preljocaj et Uprising d’Hofesh Shechter. Arthur poursuit son parcours d’interprète auprès de Tatiana Julien, Annabelle Pulcini, Radhouane El Meddeb ou encore Joanne Leighton. Il crée en 2010 la CieF pour développer ses projets artistiques et assouvir ses envies de création pour la scène, tout autant que des fêtes, des performances in-situ ou un film documentaire.
« Pierrot de l’amour, Perole danse le désir de vivre et sublime le kitsch d’une échappatoire très show, où tout est illusion, et pourtant nous est nécessaire. (…) Un poème dansé en grande sincérité. »
Danser canal historique, Thomas Hahn, 04/2021
distribution
CHORÉGRAPHIE DE ET AVEC ARTHUR PEROLE
COLLABORATEUR ARTISTIQUE ALEXANDRE DA SILVA
CRÉATION MUSICALE MARCOS VIVALDI
CRÉATION LUMIÈRES ANTHONY MERLAUD
CRÉATION COSTUMES CAMILLE PENAGER
RÉGIE GÉNÉRALE ET LUMIÈRES NICOLAS GALLAND
RÉGIE SON BENOIT MARTIN
PRODUCTION ET DIFFUSION SARAH BENOLIEL
ADMINISTRATION ANNE VION ET MAUREEN PETTE
crédit photo : Nina-Flore Hernandez
mentions de production
PRODUCTION COMPAGNIE F / COPRODUCTIONS THÉÂTRES EN DRACÉNIE SCÈNE CONVENTIONNÉE D’INTÉRÊT NATIONAL ART ET CRÉATION, CENTRE CHORÉGRAPHIQUE NATIONAL DE RILLEUX-LA-PAPE, LES HIVERNALES CDCN AVIGNON, KLAP MAISON POUR LA DANSE MARSEILLE, MICADANSES / AVEC LE SOUTIEN DU ZEF SCÈNE NATIONALE DE MARSEILLE / AVEC LE MÉCÉNAT DU GROUPE DE LA CAISSE DES DÉPÔTS / AVEC LE SOUTIEN EN RÉSIDENCE DU CCN2 – GRENOBLE, CHAILLOT THÉÂTRE NATIONAL DE LA DANSE – PARIS, SUBS LIEU VIVANT D’EXPÉRIENCES ARTISTIQUES – LYON / LA COMPAGNIE EST SOUTENUE PAR LA DRAC PROVENCE-ALPES-CÔTE D’AZUR, LA RÉGION SUD PROVENCE-ALPES-CÔTE D’AZUR, LE DÉPARTEMENT DES BOUCHES-DU-RHÔNE, LA VILLE DE MARSEILLE / ARTHUR PEROLE EST ARTISTE ASSOCIÉ À L’UNIVERSITÉ SORBONNE NOUVELLE – PARIS