{"id":99,"date":"2023-06-28T07:28:50","date_gmt":"2023-06-28T07:28:50","guid":{"rendered":"http:\/\/tjp-local.local\/?page_id=99"},"modified":"2024-07-19T09:11:07","modified_gmt":"2024-07-19T09:11:07","slug":"lhistoire","status":"publish","type":"page","link":"https:\/\/tjp-strasbourg.com\/lhistoire\/","title":{"rendered":"L’histoire du TJP"},"content":{"rendered":"\t\t
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\n L'HISTOIRE DU TJP <\/h1>\n
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\n De la Maison des Arts et Loisirs au CDN <\/h3>\n

\n 50 ans d'histoires... <\/h3>\n <\/div>\n <\/div>\n
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\n DES FORMES ARTISTIQUES NON CONVENTIONNELLES : ARTS DE LA MARIONNETTE, DU MIME, DU CONTE, DE LA RUE <\/h4>\n

En 1974, la ville de Strasbourg cr\u00e9e la Maison des Arts et Loisirs (MAL) rue du Pont Saint-Martin, au c\u0153ur du quartier de la Petite-France. Elle en confie la direction au com\u00e9dien Andr\u00e9 Pomarat, issu du Groupe I de l\u2019\u00c9cole Sup\u00e9rieure d\u2019Art Dramatique, devenu professeur dans cette \u00e9cole, et qui venait de quitter la troupe du Th\u00e9\u00e2tre National de Strasbourg.

<\/span>Tr\u00e8s vite, par une programmation engag\u00e9e et engageante, la MAL s\u2019ouvre \u00e0 des pratiques artistiques alors ignor\u00e9es par les institutions th\u00e9\u00e2trales : le conte, la po\u00e9sie, la marionnette, le mime, les arts de la rue. Quatre temps forts, <\/span>Les Animations de la Petite-France<\/span><\/i>, les <\/span>Giboul\u00e9es de la marionnette<\/span><\/i>, <\/span>Mimes et clowns<\/span><\/i> et <\/span>la F\u00eate des mots<\/span><\/i> scandent d\u00e9sormais les saisons. Dans tous les domaines, la MAL croise artistes r\u00e9gionaux, nationaux et internationaux, privil\u00e9giant les inclassables, les inventeurs de formes, qui \u0153uvrent au renouvellement et au croisement des disciplines.

<\/span>C\u2019est ainsi que le public peut voir par exemple :
<\/span>>\u00a0 \u00a0 \u00a0 <\/span> Aux Giboul\u00e9es de la marionnette<\/span><\/i> (cr\u00e9\u00e9es en 1977) : <\/span>Philippe Genty, le Figurentheater Triangel, <\/span>Bj\u00f6rn F\u00fchler, la Compagnie Daru, le Teatro Gioco Vita\u2026

<\/span>>\u00a0 \u00a0 \u00a0 <\/span> \u00c0 <\/span>Mimes et clowns<\/span><\/i> (de 1978 \u00e0 1987) : <\/span>Claire Heggen et Yves Marc, Jango Edwards, <\/span>Hector Malamud, les Mummenschanz, les Scalzacani\u2026

<\/span>>\u00a0 \u00a0 \u00a0 <\/span> \u00c0 la <\/span>F\u00eate des mots<\/span><\/i> (de 1979 \u00e0 1986) : <\/span>Val\u00e8re Novarina, Abbi Patrix, Roland Engel, l\u2019Attroupement 2 de Patrick Le Mauff, <\/span>le Th\u00e9\u00e2tre Populaire Romand\u2026

<\/span>Deuxi\u00e8me festival fran\u00e7ais consacr\u00e9 au th\u00e9\u00e2tre de marionnettes apr\u00e8s celui de Charleville-M\u00e9zi\u00e8res, les Giboul\u00e9es s\u2019imposent comme le rendez-vous incontournable de cet art en pleine m\u00e9tamorphose. Leur succ\u00e8s conduit la MAL \/TJP, devenue Centre Dramatique National pour l\u2019Enfance et la Jeunesse en 1991, \u00e0 se sp\u00e9cialiser dans ce domaine. Gr\u00e9goire Callies, succ\u00e9dant \u00e0 Andr\u00e9 Pomarat en 1997, p\u00e9rennise la place des arts de la marionnette au sein du CDN.

<\/span>Renaud Herbin, nomm\u00e9 \u00e0 son tour directeur en 2012, s\u2019inscrit dans cette longue tradition de d\u00e9couverte de nouvelles formes en explorant les territoires non encore balis\u00e9s entre Corps, Objet et Image.<\/span><\/p><\/div>\n <\/div>\n

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\n DES ACTIONS ARTISTIQUES DANS LA VILLE : CR\u00c9ATION ET TRANSMISSION <\/h4>\n

Les artistes invit\u00e9s par la MAL \/ TJP ne sont pas seulement pr\u00e9sents \u00e0 travers leurs spectacles. Animations, ateliers, stages artistiques donnent \u00e0 ces cr\u00e9ateurs de nouveaux langages la possibilit\u00e9 de prolonger leurs recherches en m\u00eame temps qu\u2019ils offrent au public strasbourgeois d\u2019autres fa\u00e7ons de les rencontrer.

<\/span>Chaque d\u00e9but d\u2019\u00e9t\u00e9, les Animations de la Petite-France, l\u2019un des temps forts de la saison, proposent aux habitants de ce quartier alors populaire des projections de films, des spectacles gratuits, des concerts, des bals ainsi que des manifestations sportives. \u00c0 partir de 1982, en partenariat avec d\u2019autres \u00e9tablissements culturels tels que l\u2019Op\u00e9ra du Rhin ou le Service \u00c9ducatif des Mus\u00e9es, des conteurs, des com\u00e9diens, des musiciens, des plasticiens investissent la ville, intervenant dans diff\u00e9rents lieux pour des conf\u00e9rences, des visites, des actions qui pr\u00e9parent et affinent la r\u00e9ception d\u2019un spectacle.

<\/span>L\u2019ann\u00e9e 1985 voit la naissance d\u2019une initiative originale : le Tremplin Jeune Th\u00e9\u00e2tre, un cycle annuel d\u2019\u00ab \u00e9veil aux pratiques th\u00e9\u00e2trales \u00bb qui permet \u00e0 des dizaines de jeunes, entre 14 et 23 ans, de s\u2019engager dans la pratique artistique (\u00e9criture th\u00e9\u00e2trale, jeu, mime, chant, danse, manipulation\u2026) et de d\u00e9couvrir les m\u00e9tiers de la cr\u00e9ation. Un fil conducteur : le regard port\u00e9 par ces jeunes sur le monde contemporain. Un objectif : la pr\u00e9sentation publique d\u2019un travail d\u2019\u00e9criture men\u00e9 par les participants.

<\/span>Plusieurs propositions permettent \u00e0 la MAL\/TJP d\u2019affirmer avec plus de vigueur encore la place des artistes dans la ville et sur le territoire.\u00a0\u00a0<\/span><\/p>

Aujourd\u2019hui, de nombreux ateliers poursuivent cet h\u00e9ritage, m\u00ealant transmission et cr\u00e9ation. De nombreux projets d\u2019actions artistiques accompagn\u00e9s par le TJP inventent \u00e0 chaque fois des fa\u00e7ons d\u2019interagir avec le territoire de la ville et de sa r\u00e9gion.<\/span><\/i><\/p><\/div>\n <\/div>\n

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\n UN TH\u00c9\u00c2TRE OUVERT \u00c0 TOUS, Y COMPRIS AUX PLUS JEUNES <\/h4>\n

Lieu de cr\u00e9ation et d\u2019action artistique, la MAL m\u00e8ne d\u00e8s 1974 des projets en direction des plus jeunes. Andr\u00e9 Pomarat impose l\u2019id\u00e9e que l\u2019\u00e9tablissement est ouvert \u00e0 tous, y compris aux enfants et aux adolescents, dans un contexte o\u00f9 les artistes qui travaillent pour le jeune public souffrent de l\u2019absence de moyens de production et de diffusion. En affirmant que le th\u00e9\u00e2tre concerne tous les publics, quel que soit leur \u00e2ge, la MAL\/TJP cr\u00e9e les conditions du d\u00e9veloppement professionnel de ces pratiques ; elle devient un lieu exemplaire et moteur, une r\u00e9f\u00e9rence internationale.

<\/span>Allant \u00e0 la rencontre de tous les publics, la MAL\/TJP \u00e9tend le partenariat avec les \u00e9coles bien au-del\u00e0 de l\u2019agglom\u00e9ration strasbourgeoise, jusqu\u2019\u00e0 la vall\u00e9e de la Bruche ou \u00e0 Sainte- Marie-aux-Mines. Mais la volont\u00e9 est surtout de rassembler les spectateurs, pour que jeunes et moins jeunes partagent une \u00e9motion artistique commune. H\u00e9ritier de Jean Dast\u00e9, grande figure de la d\u00e9centralisation, et de sa fille Catherine Dast\u00e9, pionni\u00e8re du th\u00e9\u00e2tre pour le jeune public, Andr\u00e9 Pomarat sait que la rencontre avec l\u2019art est d\u00e9terminante pour lutter contre les in\u00e9galit\u00e9s et pour contribuer \u00e0 former la sensibilit\u00e9 de ceux qui seront de futurs citoyens. Il aime citer la r\u00e9ponse du metteur en sc\u00e8ne russe Constantin Stanislavski \u00e0 L\u00e9on Chancerel, fondateur de l\u2019Association pour le Th\u00e9\u00e2tre et la Jeunesse, qui lui demandait comment jouer devant les enfants : \u00ab Comme devant les adultes, mais en mieux.\u00bb

<\/span>Pour cela, Andr\u00e9 Pomarat s\u2019entoure de collaborateurs qui partagent le m\u00eame engagement et les m\u00eames convictions que lui : Philippe Dorin, \u00c9ric de Dadelsen, Pierre Halet, \u00c8ve Ledig et tant d\u2019autres\u2026 C\u2019est l\u2019\u00e9poque du <\/span>Conducteur d\u2019\u00eele<\/span><\/i> (1982), de<\/span> See Brant <\/span><\/i>(1982), d\u2019<\/span>Ogrrre<\/span><\/i> ! (1985), de <\/span>Mowgli, l\u2019enfant-loup<\/span><\/i> (1988), de <\/span>Ram-Dam<\/span><\/i> ou le <\/span>miroir sonore <\/span><\/i>(1989). Les productions partent pour de longues tourn\u00e9es nationales et internationales tandis que des com- pagnies invit\u00e9es, fran\u00e7aises et \u00e9trang\u00e8res, viennent cr\u00e9er ou pr\u00e9senter leurs spectacles : ainsi d\u2019Amoros et Augustin (Sunjata, l\u2019\u00e9pop\u00e9e mandingue, 1989), du Teatro delle Briciole de Parme ou du Th\u00e9\u00e2tre Am Stram Gram de Gen\u00e8ve.

<\/span>Dans la poursuite de l\u2019action de la MAL\/TJP, cette attention \u00e0 tous reste au centre du projet du CDN d\u2019aujourd\u2019hui qui invite \u00e0 une v\u00e9ritable mixit\u00e9 g\u00e9n\u00e9rationnelle.<\/span><\/i><\/p><\/div>\n <\/div>\n

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\n PETITE SC\u00c8NE ET GRANDE SC\u00c8NE : LE D\u00c9VELOPPEMENT ESSENTIEL DU PROJET <\/h4>\n

La cr\u00e9ation d\u2019une institution passe aussi par l\u2019investissement dans des lieux. Au fil des ann\u00e9es, Andr\u00e9 Pomarat a su convaincre la Ville de Strasbourg de la n\u00e9cessit\u00e9 de d\u00e9velopper son projet, d\u2019abord \u00e0 la Petite Sc\u00e8ne puis \u00e0 la Grande Sc\u00e8ne. Une \u00e9nergie consid\u00e9rable est d\u00e9ploy\u00e9e pour obtenir le soutien des \u00e9lus, n\u00e9gocier et \u00e9changer avec les services municipaux, penser, dessiner et am\u00e9nager les espaces octroy\u00e9s.

<\/span>La naissance de la MAL dans l\u2019\u00e9glise Saint-Martin, un temple protestant n\u00e9o-gothique construit en 1905 et d\u00e9saffect\u00e9 depuis 1969, est indissociable du quartier de la Petite-France, alors majoritairement ouvrier. Lors des Animations de juin, plusieurs semaines durant, ses cours, ses places et ses rues sont investies par des fanfares, des spectacles d\u2019ext\u00e9rieur, des concerts, des man\u00e8ges.

<\/span>Mais \u00e0 l\u2019int\u00e9rieur des murs, avec une salle de repr\u00e9sentation de 200 places, la MAL\/TJP se trouve vite \u00e0 l\u2019\u00e9troit. La multiplication des activit\u00e9s de cr\u00e9ation et de programma- tion et l\u2019afflux croissant du public imposent de disposer d\u2019autres espaces. Si \u00ab Mimes et clowns \u00bb peut profiter du chapiteau de la Fatrasie de Raymond Roumegous, d\u2019autres spectacles n\u00e9cessitent, pour \u00eatre pr\u00e9sent\u00e9s \u00e0 un large public, une grande salle.

<\/span>D\u00e8s juin 1977, sous l\u2019impulsion de l\u2019adjoint \u00e0 la culture Germain Muller, la ville de Strasbourg envisage d\u2019attribuer \u00e0 la MAL la Maison du Renard Pr\u00eachant, un ancien cin\u00e9ma situ\u00e9 7 rue des Balayeurs, dans le quartier de la Krutenau. Pourtant la Grande Sc\u00e8ne n\u2019est inaugur\u00e9e qu\u2019en 1982, apr\u00e8s une s\u00e9rie de rebondissements dont les protagonistes sont les services techniques de la ville et les deux cabinets d\u2019architectes successivement sollicit\u00e9s. La MAL\/TJP peut alors disposer d\u2019un deuxi\u00e8me \u00e9quipement : une salle de plus de 400 places dot\u00e9e d\u2019un plateau d\u2019environ 10 x 8,5 m. En 1996, apr\u00e8s sa r\u00e9novation, la Petite Sc\u00e8ne est \u00e9quip\u00e9e d\u2019une caf\u00e9t\u00e9ria modulable en espace de repr\u00e9sentation.

<\/span>En 2009, alors que le Th\u00e9\u00e2tre Jeune Public est dirig\u00e9 par Gr\u00e9goire Callies, la salle r\u00e9nov\u00e9e de la Grande Sc\u00e8ne est rebaptis\u00e9e salle Andr\u00e9 Pomarat par d\u00e9cision unanime du Conseil municipal.

<\/span>Aujourd\u2018hui encore, les espaces du TJP demandent \u00e0 \u00eatre repens\u00e9s en fonction de l\u2019\u00e9volution de leurs usages.<\/span><\/i><\/p><\/div>\n <\/div>\n

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\n ANDR\u00c9 POMARAT : UN PIONNIER DE LA D\u00c9CENTRALISATION <\/h4>\n

H\u00e9ritier de la d\u00e9centralisation th\u00e9\u00e2trale, Andr\u00e9 Pomarat revendique une triple filiation : celle d\u2019Andr\u00e9 Clav\u00e9 (directeur du Centre Dramatique de l\u2019Est de 1947 \u00e0 1951), celle de Michel Saint-Denis (fondateur en 1954 de l\u2019\u00c9cole Sup\u00e9rieure d\u2019Art Dramatique de Strasbourg dont il fut l\u2019\u00e9l\u00e8ve) et celle d\u2019Hubert Gignoux (directeur du Centre Dramatique de l\u2019Est de 1957 \u00e0 1971) qui l\u2019engage dans la troupe permanente de ce qui deviendra en 1968 le Th\u00e9\u00e2tre National de Strasbourg.

<\/span>Inspir\u00e9 par ces trois mod\u00e8les et fort de sa notori\u00e9t\u00e9 de com\u00e9dien et de professeur au TNS, Andr\u00e9 Pomarat s\u2019engage \u00e0 partir de 1974 dans une nouvelle aventure strasbourgeoise, la Maison des Arts et Loisirs, aid\u00e9 par une \u00e9quipe soud\u00e9e et militante. La Compagnie du Th\u00e9\u00e2tre Jeune Public na\u00eet en 1982 : la MAL devient alors MAL\/TJP, Centre R\u00e9gional du Th\u00e9\u00e2tre Jeune Public, avant d\u2019achever en 1991 sa mue avec la cr\u00e9ation du 6e Centre Dramatique National pour l\u2019Enfance et la Jeunesse, dirig\u00e9 par Pomarat jusqu\u2019en 1997.

<\/span>Durant ces ann\u00e9es d\u2019intense activit\u00e9, Andr\u00e9 Pomarat, venu au th\u00e9\u00e2tre par amour du verbe, doit limiter ses engagements d\u2019acteur. Mais il participe \u00e0 des projets qui lui tiennent \u00e0 c\u0153ur, dont en 1985 <\/span>La L\u00e9gende des si\u00e8cles<\/span><\/i> d\u2019apr\u00e8s Victor Hugo qui, mise en sc\u00e8ne par Fran\u00e7ois Lazaro, re\u00e7oit trois prix au Festival Off d\u2019Avignon.

<\/span>Jeune, Andr\u00e9 Pomarat r\u00eavait de devenir architecte. Homme d\u2019une seule construction, mais qu\u2019il a su faire grandir jusqu\u2019\u00e0 ce qu\u2019elle devienne une institution de premier plan, il a tout \u00e0 la fois arpent\u00e9 les routes d\u2019Alsace avec une program- mation d\u00e9centralis\u00e9e et quelquefois bilingue, fait tourner ses productions \u00e0 travers la France et l\u2019Europe, et ouvert son th\u00e9\u00e2tre aux artistes internationaux.

<\/span>Conscient de la position strat\u00e9gique de Strasbourg, Andr\u00e9 Pomarat r\u00eave, d\u00e8s 1987, \u00e0 un label de Centre Dramatique Europ\u00e9en pour l\u2019Enfance et la Jeunesse.

<\/span>Aujourd\u2019hui l\u2019ouverture internationale est une composante incontournable du paysage artistique. Le TJP a toujours plus \u00e0 c\u0153ur de multiplier les partenariats avec les artistes et les institutions europ\u00e9ennes.<\/span><\/i><\/p><\/div>\n <\/div>\n <\/div>\n <\/div>\n \t\t\t\t<\/div>\n\t\t\t\t<\/div>\n\t\t\t\t

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